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bien dit
Par Anonyme, le 03.09.2018
« cher ali said, un bon planteur de piment ressent une fierté quand ce produit d’assaisonne ment excite les
Par Anonyme, le 16.08.2018
bien résumé la situation de nos "connaisseurs" envers notre jeunesse.
Par Abdallah Hadji, le 22.07.2018
nous sommes en pleine mutation, tout jeune cadre aussi averti doit contribuer sur une analyse comme une analys
Par MOUNDHIR, le 22.07.2018
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Date de création : 11.05.2018
Dernière mise à jour :
18.12.2018
181 articles
Ce terrorisme intellectuel qui voudrait interdire quelques uns parmi nous de remercier le ciel de nous avoir offert cette opportunité de partir servir notre pays, avec les multiples sacrifices que cela suppose, laissant derrière nous des familles en stress, ne peut que provoquer en nous de l’indignation.
L’indignation, la nôtre, est dirigée contre ces attaques gratuites que l’on reçoit au quotidien que nul n’ose dénoncer, par peur de se voir violenté par ces têtes bien faites, adeptes de la pensée unique.
Des historiens aux anthropologues voire même des juristes, chacun s’accorde à dire aujourd’hui que les ‘’cadres en bois non sculptés’’ comme ils nous nomment, sommes des voyous qui accompagnons un système en faillite et qui représente un danger pour la société. Nous voudrons dénoncer ici avec force la répression indigne infligée à nous, au mépris du traitement humain. De la niche dorée où sont consignées les thèses les plus extrémistes signées par ces têtes bien pensantes, nous appellerons la psychanalyse à la rescousse.
Ces mêmes têtes pensantes se sont arrangées avec des mots affligeants à livrer à l’opinion des images déformées et des commentaires assassins à notre égard pour nous achever. Une haine sans borne qui n’a d’égal que leurs mépris pour le débat contradictoire. Le choix ardu qu’ont opéré quelques uns parmi nous en nous rendant dans notre propre pays pour le servir et qui nous a exposé à cette humiliation, est sans doute bien réfléchi et le regretter serait une forme de trahison. Je vous souhaite à tous, à chacun d’entre vous, comme l’aurait dit Hessel, d'avoir votre motif d'indignation. Malheureusement dans l’indignation de nos chères têtes-bien-faites qui ont pignon sur les réseaux sociaux, nous voyons plus la cherche du buzz qu’un apport de solution aux multiples problèmes des comoriens. Une recherche permanente du buzz, faite d’insultes et d’invectives gratuites et non de véritables contributions intellectuelles. Une masturbation intellectuelle que le nombre de clics et de "like" décuple votre satisfaction.
On nous accuse de n’avoir pas été capables d’imposer le changement et surtout de trainer derrière des hommes qui auraient failli socialement, politiquement et économiquement. Nous ne voulons pas rejeter ici dans un mouvement d’humeur cette accusation, qui est peut être fondée ou infondée, mais comme l’a écrit le comédien Philippe Néricault : ‘’ la critique est aisée mais l’art est difficile’’. Dans un temps record, chères têtes bien pensantes, vous avez à travers les réseaux sociaux, échauffé les esprits et fait de l’agitation subtile. Vous avez à travers des vidéos, cherché à
convaincre d’autres personnes de commettre la même erreur que vous en nous taxant de traitrise. Vous avez même exercé une très forte pression sur des collègues qui trouvaient notre décision de partir servir notre pays salutaire. Pire encore, vous avez craché sur notre savoir minime qu’il soit, au mépris des règles du respect de la pensée.
Le visage de cette nouvelle République que vous réclamez n’est pas aussi simple que vous le pensez : des places pour les élites nouvelles et futures, il y en aura toujours, rassurez-vous. Mais du pain pour tous, électrices et électeurs, toutes catégories confondues, qui en demandent toujours plus et qui n’ont pas tort, en auriez-vous assez ? Continuez alors à semer la terreur dans l’âme du citoyen en nous désignant comme coupables de ses malheurs. Peut-on au moins espérer de vous un moratoire “Facebookien” ? Car Il est temps que vous leviez les têtes de vos claviers, notre échec collectif a besoin de votre expertise.
Mouigni Abdou
Citoyen